1 200 euros. Voilà le plafond de remboursement moyen que s’accordent chaque année des millions de salariés pour leurs trajets professionnels en voiture. Une somme qui fait rêver… ou froncer les sourcils, selon le montant de sa dernière note de frais.
La façon de rembourser les frais de déplacement en voiture découle de barèmes officiels, actualisés chaque année par l’administration fiscale. Le montant remboursé dépend du type de véhicule, du nombre de kilomètres, et parfois de critères plus techniques comme l’âge de la voiture ou le type d’énergie utilisé.
Aucune marge de manœuvre pour les professionnels : ces règles doivent être respectées avec une grande précision, au risque de voir l’Urssaf sanctionner en cas de contrôle. Avec l’arrivée des véhicules électriques, les règles du jeu ont changé, imposant de nouveaux paramètres de calcul et des justificatifs adaptés.
Plan de l'article
- Frais kilométriques en voiture : à quoi correspondent-ils et pourquoi sont-ils essentiels ?
- Comment calculer ses frais de déplacement selon le type de véhicule, y compris l’électrique ?
- Barèmes 2025 : ce qui change pour les professionnels et les particuliers
- Remplir une note de frais sans erreur et gagner du temps grâce aux bons outils
Frais kilométriques en voiture : à quoi correspondent-ils et pourquoi sont-ils essentiels ?
Les frais kilométriques forment le socle du remboursement des frais de déplacement en entreprise. Le carburant n’est qu’une partie de l’équation. Dès qu’une voiture est utilisée sur une mission, elle s’use, il faut songer aux pneus, à l’assurance, à l’entretien. Ce dispositif protège chaque partie : salariés comme employeurs, sans déséquilibre.
Pour remplir la note de frais, le choix est simple : détailler chaque dépense (frais réels), ou adopter l’indemnité kilométrique fixée chaque année. Cette formule forfaitaire prend en compte la puissance fiscale du véhicule et la distance parcourue. Les sociétés y voient un atout administratif, les salariés y trouvent une méthode transparente et lisible.
Utiliser son véhicule personnel en déplacement requiert une note de frais kilométrique précise, justificatifs à l’appui. Cette exigence protège lors d’un contrôle, notamment de l’URSSAF. Chaque note de frais devient alors la référence incontournable pour couvrir tout frais de déplacement, du rendez-vous externe au trajet exceptionnel entre domicile et travail.
Comment calculer ses frais de déplacement selon le type de véhicule, y compris l’électrique ?
Pour établir le calcul des frais kilométriques, trois données entrent en jeu : la distance parcourue, le type de véhicule (thermique ou électrique) et sa puissance fiscale. Les véhicules thermiques suivent le barème kilométrique mis à jour chaque année, qui distingue la puissance fiscale et la tranche de kilomètres parcourus pour adapter la compensation.
Prendre sa voiture personnelle, qu’elle roule à l’essence ou au diesel, oblige à totaliser le nombre de kilomètres effectués durant ses missions, puis de multiplier cette distance par le coefficient adapté à la puissance fiscale. Ce calcul permet de couvrir l’ensemble des coûts liés à l’utilisation du véhicule dans un cadre professionnel.
Côté électrique, un avantage : le barème kilométrique intègre une majoration de 20 %. Celle-ci tient compte de l’achat, de la batterie et d’un entretien différent, moins coûteux au quotidien mais avec d’autres spécificités financières au long terme. Des outils en ligne permettent d’effectuer ce calcul très rapidement, que le véhicule soit thermique ou pas.
Avant toute évaluation précise, gardez à l’esprit les éléments qui suivent :
- Identifiez le type de véhicule, sa puissance fiscale et la distance annuelle parcourue.
- Consultez le barème kilométrique actualisé chaque année par l’administration.
- Pour les électriques, appliquez la majoration de 20 % prévue par la réglementation.
Barèmes 2025 : ce qui change pour les professionnels et les particuliers
Le barème kilométrique 2025, tout juste publié, apporte de vrais changements pour les professionnels et les particuliers. Ces montants varient selon la puissance fiscale et le kilométrage annuel, une adaptation logique face à l’augmentation des coûts (assurance, entretien, carburant notamment). L’Urssaf ajuste parallèlement ses grilles de remboursement, et cela se répercute sur la gestion des notes de frais dans les entreprises.
En cas d’utilisation d’un véhicule personnel, le barème kilométrique propose toujours trois niveaux de distance. L’indemnisation couvre non seulement l’usure, mais aussi, pour ceux qui roulent beaucoup, une proportion plus large des frais : pneus, entretiens, réparations diverses. La mobilité durable est également intégrée, et la majoration de 20 % pour l’électrique se maintient pour encourager le passage à ces motorisations.
Pour anticiper les nouveautés et ne rien négliger, il faudra retenir :
- Le forfait mobilités durables se combine parfois avec les indemnités kilométriques, sous réserve de cas particuliers.
- Pour des déplacements longs, la prise en charge des indemnités repas et des frais d’hébergement reste inchangée.
La déclaration d’impôts évolue dans le sillage de ces nouveaux barèmes, les sociétés actualisent leurs outils de gestion pour que chaque remboursement soit conforme. Les particuliers scrutent quant à eux la publication des textes officiels, afin de faire le choix le plus adapté entre frais réels et forfaitaires selon leur profil de déplacements professionnels.
Remplir une note de frais sans erreur et gagner du temps grâce aux bons outils
Remplir une note de frais n’est souvent pas très motivant. Entre le formalisme, les règles différentes selon les sociétés et l’administration exigeante, mieux vaut s’y prendre de façon organisée. Premier réflexe à adopter : préserver l’intégralité des justificatifs (tickets carburant, reçus de péage, attestations de déplacement). Un peu de méthode et d’anticipation suffisent à transformer la corvée en formalité.
La digitalisation a bouleversé le sujet. Désormais, un simulateur de frais kilométriques calcule en quelques secondes le montant à inscrire, croisant la distance, la puissance fiscale et le barème en vigueur dans l’année. Des solutions comme Navan simplifient tout : saisie automatisée, archivage des justificatifs, limitation des erreurs et traitements quasi instantanés. Plus de papiers à rechercher, ni d’informations à recopier sans cesse.
Pour fiabiliser sa gestion des frais, quelques principes à appliquer :
- Reporter la distance exacte de chaque déplacement professionnel.
- Joindre à chaque dépense les justificatifs requis.
- Recourir à un modèle de note de frais existant ou validé par l’entreprise, conforme à la réglementation en vigueur.
La déclaration d’impôts impose d’être rigoureux, et en cas de contrôle, la moindre erreur peut entraîner des complications. Une gestion précise des notes de frais kilométriques se révèle donc primordiale, surtout pour les personnes en situation de mobilité fréquente ou complexe. Grâce aux outils connectés, exporter toutes les données comptables et administratives devient une formalité sans stress, évitant les oublis ou re-saisies pénibles.
Désormais, la gestion des frais de déplacement cesse d’être une équation à inconnues. Avec un peu d’organisation, de la veille sur les barèmes, et une technologie bien choisie, remplir ses frais de déplacement prend un tour nettement plus serein. Résultat : la route professionnelle s’ouvre sans nuages, distance calculée et preuves en poche.


