Toutes les voitures doivent disposer de plusieurs feux. La position des feux et leurs symboles en disent long sur leurs principales fonctions. En général, un feu permet d’être vu, de voir, ou de voir et d’être vu. Les conducteurs ont l’obligation de les connaitre et d’en faire bon usage pour la sécurité de tous.
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Les feux de position
Encore appelés « veilleuses » ; les feux de position ont un éclairage assez faible. Leurs principaux rôles sont de permettre d’être vu et non de voir. Il faut les allumer dès que la visibilité est faible. À la tombée de la nuit ou pendant une pluie par exemple. Si le conducteur est sur une voie éclairée, le feu doit être allumé dans ces conditions. Les veilleuses sont au nombre de quatre (deux à l’arrière du véhicule et deux devant). Allumés, on peut les apercevoir à 150 m. On les représente par une ampoule verte sur le tableau de bord.
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Les feux de croisement
Les « feux de croisement » sont également désignés comme « codes ». Ils sont les plus utilisés en circulation. Ces derniers permettent de voir jusqu’à 30 m et aussi d’être vu. Les feux de croisement sont indispensables dès que la visibilité est faible à n’importe quel moment de la journée. On les retrouve à l’avant du véhicule. Sur le tableau de bord, ces feux sont représentés sous forme de phare vert émettant des rayons vers la gauche et vers le bas.
Les feux de route
Le principal rôle des feux de route est de permettre de voir. Ils offrent une portée de vue pouvant atteindre 100 m. Ce sont des feux éblouissants. De ce fait, on les utilise seulement la nuit, sur des routes non éclairées, et en absence de véhicule qui roule dans le sens inverse. On évite donc d’en faire usage en agglomération, sur les routes sinueuses, etc. Ils sont présents seulement à l’avant du véhicule et représentent le phare bleu émettant des rayons perpendiculaires.
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Les feux de brouillard avant
Comme leur nom l’indique, ce sont des feux pratiques uniquement en temps de neige, de pluie et de brouillard. On peut toutefois les associées aux feux de route lorsqu’on est sur des voies non éclairées et sinueuses. La lumière émise par ce genre de feux est assez large. Ce composant est symbolisé par un dessin identique à ceux des feux de croisement, mais vous verrez dans les rayons une vague verticale.
Les feux de brouillard arrière
À éviter sous la pluie, les feux de brouillard arrière sont recommandés généralement en situation de forte intempérie. Ils sont très lumineux et sont situés à l’arrière (côté gauche) du véhicule. La représentation de ces feux est un symbole orange, un phare avec des rayons perpendiculaires (dans le sens contraire de celui des feux de route). Les rayons sont également coupés par une vague.
Les feux adaptatifs
Ces feux sont couplés aux phares avant des véhicules. Ils sont conçus de sorte à optimiser l’éclairage lorsque le conducteur se retrouve dans une pente ou dans une courbe. Selon la position du volant, les faisceaux de lumière changent également la direction d’éclairage. Quelques capteurs sont installés pour réguler l’inclinaison des feux adaptatifs vers le bas ou vers le haut.
Les feux de stop
Ce sont des feux que l’on retrouve à l’arrière des véhicules. Ils sont mis pour avertir les conducteurs derrière le véhicule que celui-ci est en train de ralentir. Ces feux s’allument automatiquement quand le conducteur actionne la pédale de frein.
Les feux de recul
Lorsque le conducteur effectue des manœuvres de recul, ces feux s’allument immédiatement. Non seulement ils éclairent la zone de recul, mais ils permettent d’avertir les conducteurs suivants. En fonction du modèle du véhicule, on retrouve un feu de recul ou deux feux de recul.
Les feux clignotants
Lorsqu’on veut changer de direction, ces feux permettent d’en informer les autres conducteurs. Ils sont représentés par deux flèches, l’un pointant vers la gauche et l’autre pointant vers la droite.
Les deux de détresse
Ces feux permettent de signaler un dysfonctionnement, une situation dangereuse ou anormale. Ils s’utilisent en cas de panne mécanique, d’arrêt d’urgence ou lorsque le conducteur est en dernière position d’une file d’attente. Le double triangle rouge sur votre tableau de bord les représente.
Les catadioptres rouges
Les catadioptres rouges sont des alternatives aux feux de position en cas de dysfonctionnement de ces derniers. Ils sont toutefois moins visibles et nécessitent un entretien régulier. L’allumage de ces feux permet d’être vu.
Les feux de jour
Les feux de jour sont apparus dans les années 1970 pour améliorer la visibilité des voitures en journée. Ils se distinguent des phares classiques car ils sont moins puissants et ne permettent pas d’éclairer la route.
Depuis février 2011, leur usage est obligatoire sur tous les nouveaux modèles de véhicules vendus en Europe. L’objectif est d’améliorer encore davantage la sécurité routière en rendant chaque voiture plus visible.
Il existe deux types de feux de jour : ceux qui s’allument automatiquement dès que le moteur démarre et ceux qu’il faut allumer manuellement. Dans ce dernier cas, il faut bien penser à les activer dès que l’on prend la route, même si celle-ci est éclairée par le soleil ou qu’il fait beau temps.
Effectivement, adopter cette bonne habitude peut éviter certains accidents liés à une visibilité réduite ou à un manque d’attention du conducteur face aux autres usagers de la route.
Notons toutefois que selon certains pays comme le Canada, où ces feux étaient utilisés constamment et obligatoirement, ils ont été remplacés par des feux ‘de circulation diurne’ (DRL). Ces derniers sont beaucoup moins lumineux et n’affectent donc pas autant l’environnement nocturne que leurs prédécesseurs lorsqu’ils restent allumés toute la journée.
Les feux de circulation diurne (DRL)
Les feux de circulation diurne (DRL) sont apparus dans les années 1990 et ont été adoptés par plusieurs pays, notamment le Canada, où ils sont obligatoires depuis 1990.
Contrairement aux feux de jour traditionnels, les DRL ne peuvent pas être éteints manuellement. Ils s’allument automatiquement dès que le moteur démarre et se coupent lorsque les phares ou les clignotants sont allumés.
Le fonctionnement des DRL peut varier selon les modèles de voitures. Certains utilisent des ampoules à faible consommation d’énergie tandis que d’autres privilégient l’utilisation de LED pour une plus grande durabilité et une meilleure efficacité lumineuse.
L’avantage principal des DRL est qu’ils permettent une visibilité accrue des véhicules sur la route en journée sans avoir besoin d’utiliser ses feux de croisement qui peuvent être aveuglants pour certains conducteurs. Cette mesure a ainsi permis une baisse significative du nombre d’accidents routiers liée à un défaut de visibilité en plein jour.
Il faut noter que ces feux ne doivent pas être confondus avec ceux du feu stop arrière ni avec ceux des clignotants latéraux avant qui n’ont pas la même finalité : améliorer la visibilité perçue des véhicules sur le réseau routier.
En tout cas, quel que soit le type de feux utilisés par votre voiture, il faut prévenir tout risque lié à une panne ou à un dysfonctionnement. Effectivement, rouler avec des feux défectueux peut entraîner une amende et représente aussi un danger pour le conducteur ainsi que les autres usagers de la route.