Chaque année, les centres de formation auto-école enregistrent de nombreux échecs lors de l’obtention du permis de conduire. Les examens sont très redoutés et le taux de réussite est généralement mince. Dans les coulisses, plusieurs personnes pensent que cette évaluation est difficile. Diverses raisons peuvent l’expliquer.
La complexité de l’examen
À en croire les témoignages, l’examen du permis de conduire est plus difficile qu’une composition scolaire. D’abord, le candidat est en face d’un environnement dont il n’a pas vraiment la maîtrise. Il n’est pas préparé comme un élève qui reçoit généralement des épreuves qui ont rapport aux cours qu’il a étudiés. Il est plongé dans un espace en partie imprévisible.
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L’apprenti conducteur est sujet de stress et peut facilement céder à la panique. Dans ces conditions, l’évaluation peut virer à la catastrophe. Alors, le moniteur ne cesse de rappeler qu’il doit canaliser ses émotions et maîtriser sa voiture. Il doit former un avec son véhicule. Malheureusement, le candidat n’a pas beaucoup de temps pour réfléchir, car tout est dans l’immédiateté.
Dès le démarrage, il doit se concentrer et donner le meilleur de lui-même. Contrairement à l’examen où l’apprenant a la possibilité de souffler et de se rasséréner, ici il est face à des situations où il doit se décider en quelques secondes. Pourtant, il est face à des événements qu’il n’a pratiquement jamais expérimentés.
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Mentalement et physiquement éprouvant
L’examen de permis de conduire est difficile, car il peut s’assimiler à une épreuve mentale et physique. Le niveau de stress élevé se remarque sur le corps. Les candidats ont les mains moites et les jambes qui tremblent. Pire, lorsque les calages incompréhensibles font leur apparition, l’anxiété s’accroît.
Vous devez exercer certaines forces au cours de certaines actions. Tout le monde n’a pas les muscles nécessaires pour tourner le volant ou appuyer sur la pédale. Aussi, l’examen continu n’existe pas. Personne ne vous jette des fleurs et une faute éliminatoire peut mettre fin à votre excellent parcours. Vous n’avez donc pas les moyens de vous rattraper ou de compenser votre erreur.
Apprendre à gérer son stress est plus facile à dire qu’à faire. Les pressions extérieures sont également des facteurs qui influencent le candidat. Vous devez passer les examens pendant 82 jours. En cas d’échec, vous devez attendre plus de 5 mois pour obtenir une nouvelle date. À Paris par exemple, cela peut aller jusqu’à 8 mois. Alors, savoir qu’il n’y a pas d’erreur à faire, constitue une grosse pression.
Les frais de formation
L’autre difficulté de l’examen du permis de conduire est en rapport avec l’argent. Les frais de formation peuvent atteindre 1 200 € au cours de la première présentation. Le montant peut grimper si vous échouez. Vous devez prendre plus de leçons avant la prochaine représentation qui nécessite des moyens financiers.
Imaginez que vous devez attendre 5 mois pour passer à nouveau les épreuves. Pour ne pas perdre la main, vous devez poursuivre les cours une fois par semaine. Cela vous fait 20 séances de conduite à 40 € l’heure. Le prix de représentation est de 80 €. Vous devez alors débourser 880 €. À Paris, le tarif peut aller au-delà. Si vous considérez le montant pour réduire le nombre de séances, vous risquez d’être inefficace le jour J.
Toutes ces dépenses peuvent vous stresser. Plus vous êtes anxieux, plus vous tendez vers le piège de l’échec à répétition. Si vous êtes recalé cinq fois, vous reprenez à zéro tous les efforts précédemment fournis.
La loterie de l’examen et de l’inspecteur du permis de conduire
L’examen de permis de conduire est parfois une question de chance. Vous pouvez tomber sur un centre où l’évaluation est promenade de santé. Dans certains cas, vous avez à faire à des écoles placées dans une agglomération très mouvementée. La circulation est une jungle et la signalisation est omniprésente. Vous pouvez aussi vous retrouver sur l’autoroute.
En ce qui concerne le moniteur, il doit :
- Etre impartial dans son jugement ;
- Faire preuve de bienfaisance ;
- Montrer une politesse discrète.
Malheureusement, certains abusent de leur pouvoir et vous poussent à craquer. Vous devez apprendre à gérer l’humeur du moniteur.